Chez Fortify nous sommes quelques-uns à être issus de la génération Z. Connectés, créatifs, innovants, nombreux sont les adjectifs utilisés par la presse pour nous qualifier. 

Même si nous ne sommes pas toujours d’accord avec ces descriptions, nous sommes forcés de constater que notre génération est clairement différente de la précédente.

Qui mieux que nous pour vous parler de nous ?

Dans cet article, découvrez les attentes, les espoirs et les moteurs de jeunes diplômés de la génération Z fraîchement débarqués sur le marché du travail. Nés au milieu des années 90 nous sommes la génération à qui tout sourit, la génération qui veut tout, tout de suite, ce besoin d’instantanéité est tellement naturel que parfois, il fausse terriblement notre vision du monde du travail. Issus d’une génération que l’on dit ultra gâtée, vous allez découvrir au fil des témoignages de cet article que nous sommes néanmoins lucides en ce qui concerne notre avenir.

Génération z, des diplômés ultra motivés

Des jeunes diplômés issus de différents milieux professionnels ont décidé de nous partager leur point de vue sur le monde du travail.

Pour Mounia, jeune lyonnaise qui travaille dans le milieu de la communication, ses ambitions sont claires : « L’essentiel est de faire un métier qui me passionne ! ».

En effet, tout comme le confirme l’étude sur la génération Z et sa vision de l’entreprise menée par The Bonson Project et BNP Paribas , 84,5 % des jeunes issus de la génération Z choisissent leur métier par passion. A titre de comparaison, 45% des jeunes issus de la génération Y se déclarent prêts à choisir leur métier par défaut (Etude KPMG ). La rémunération et la reconnaissance de la hiérarchie restent bien évidemment des moteurs pour la génération Z, mais leur objectif principal reste de privilégier leur bien-être et leur épanouissement au travail.

Pour Sonia, alternante en marketing digital au sein d’un grand groupe industriel français, le pragmatisme est de rigueur : « Nous sommes au travail 70% de notre temps, il est donc essentiel de bien s'y sentir puisque notre activité impacte forcément notre vie personnelle ».
Ce témoignage et l’enquête citée précédemment confirment les chiffres puisque 40 % des jeunes issus de la génération Z souhaitent un équilibre entre leur vie professionnelle et personnelle, contre 30% des jeunes issus de la génération Y. Ils partagent tous cette envie d’avoir un futur épanoui sur tous les plans de leur vie et faire des concessions pour arriver à cet équilibre ne semble pas être un obstacle pour eux.

Vous avez dit égoïstes?

Pour Chrystel étudiante en droit, d’autres facteurs extrinsèques rentrent en compte : « J’ai besoin d’un emploi qui soit réellement utile, pas seulement pour moi, mais pour les autres. Je veux être fière le soir en me couchant en me disant que j'ai accompli quelque chose de bien».
La génération Z n’est pas aussi égoïste qu’on peut laisser croire, au contraire pour les jeunes diplômés donner un sens à son travail est primordial, le sentiment de contribuer à un réel projet est une véritable nécessité pour beaucoup d’entre nous.

Pour Hénia étudiante en droit, tout comme Charlène responsable communication auprès d’une grande multinationale, les relations humaines sont un point essentiel à ne pas négliger au travail : « Une bonne ambiance au travail est essentielle. Je préfère privilégier de meilleures conditions de travail en étant moins bien payée sans hésiter ! ». « Je préfère un travail moins bien payé mais en adéquation avec mes valeurs, plutôt que de me "sacrifier" pour un plus gros salaire ».
Encore une fois les témoignages confirment les chiffres puisque pour 39% seulement des jeunes issus de la génération Z le salaire serait plus important que le cadre de travail, contre 49% pour la génération Y. A l’heure des espaces de Co-working et où le bien-être en entreprise est primordial il n’est pas étonnant que le cadre de travail prime sur le salaire pour de nombreux jeunes.

Et les garçons?

Pour Yoann, salarié dans une entreprise évènementielle lyonnaise, il n’y a pas que les chiffres qui comptent : « J’ai besoin de m’amuser au travail pour donner le meilleur de moi-même ! ». Pas étonnant lorsque l’on sait que 29 % des jeunes recherchent « du kiff » dans leur travail.

Pour Cyril salarié chez Fortify, un autre paramètre rentre en compte : « La mobilité c’est une chance, si l’opportunité de travailler à l’étranger se présente à moi durant ma carrière, je n’hésiterai pas ». C’est un des points stratégiques dans lesquels la génération Z se démarque des autres : Ouverts sur le monde, ils sont près de 70 % à vouloir travailler à l’international.

Nous constatons également que les filles ont plus tendance à voir sur le long terme que les garçons. Selon Sonia, salariée Fortify, même si son poste est important elle ne veut pas pour autant délaisser sa vie personnelle. Pour elle, l’entreprise doit être aussi flexible que le salarié sur les horaires, les congés et le télétravail par exemple.

Pourris gâtés?

Etant petits, on nous a répété que si on travaillait bien à l’école on ferait ce que l’on voudrait plus tard…. En grandissant avec cette idée en tête nous nous obstinons à vouloir le job parfait à tout prix car selon nous, nous le valons bien. Malgré cela, nous sommes bien conscients que le parcours sera sûrement semé d’embuches, que nous risquons de nous retrouver à un moment donné de notre carrière sans emploi. Mais cela ne nous effraie pas, notre souhait n’est pas d’entrer dans une entreprise et d’y faire carrière jusqu’à ce que l’heure de la retraite sonne. Nous voulons voyager, nous dépasser et vivre des choses extraordinaires grâce à notre travail.

Aujourd’hui, l’enjeu principal pour les entreprises est de s’adapter à ces nouveaux profils de salariés différents de ceux auxquels elles avaient étés habituées jusqu’à présent.
Revoir la stratégie de l’entreprise pour s’adapter aux ambitions de ces nouveaux arrivants sur le marché du travail…

Et si la génération Z état à l’origine d’une nouvelle relation entre employeurs et salariés ?

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